Début avril, Pôle Emploi a publié les résultats de son enquête annuelle sur les besoins de main-d’œuvre des entreprises. 61 % des projets de recrutement sont jugés difficiles par les employeurs, dans les petites comme dans les grandes entreprises. La problématique de recrutement est un réel enjeu du moment pour les entreprises si elles veulent pérenniser leur croissance. Une opportunité pour les cabinets de services RH pour proposer leur aide et leur accompagnement !
D’après le nouveau bulletin de la Banque de France, paru le 14 avril, 52 % des entreprises déclarent rencontrer des difficultés de recrutement, contre 36 % en mai 2021. L’organisme souligne toutefois que le problème n’est pas récent puisque, depuis 2022, « la demande de travail en provenance des entreprises progresse à un rythme plus rapide que l’offre de travail ».
Toutes les filières professionnelles ne rencontrent pas les mêmes difficultés à recruter et pour certaines, la problématique risque de s’empirer. Les secteurs de l’hôtellerie, de l’industrie et de la construction rencontrent le plus de difficultés, notamment pour recruter des métiers qualifiés comme par exemple les couvreurs ou les chaudronniers. Dans le cadre de la relance du nucléaire en France, la filière nucléaire prévoit de recruter entre 10 000 et 15 000 personnes par an jusqu’en 2023. Des formations sont ainsi mises en place sur les métiers en tension, notamment dans les régions qui accueilleront les futurs réacteurs, mais cela ne sera sûrement pas suffisant. Dans les secteurs de l’ingénierie et des services numériques, 43 745 recrutements sont prévus en 2023, tandis que dans le secteur aéronautique et spatial, dont le chiffre d’affaires a crû de 13,6 % en 2022, 25 000 recrutements sont attendus pour 2023.
Chez EXPLORE, chaque jour, nous faisons le constat que cette problématique de recrutement touche une large majorité d’entreprises françaises. Au cours de nos recherches et analyses, nos équipes de Documentalistes et Chargés de veille rencontrent de plus en plus souvent des sociétés qui peinent à recruter. Le groupe Seeb, une société de solutions industrielles, implantée à Chaufailles (71), communiquait ainsi en février sur ses difficultés à recruter des usineurs et des ouvriers qualifiés. En mars, Stocko Contact, fabriquant de systèmes de connexions électriques pour l’industrie, l’automobile et l’électroménager, basé à Andlau (67), expliquait également rechercher sans succès des usineurs et des outilleurs, tandis qu’ A-qui-S, fabriquant d’étiquettes thermocollantes à Bizanos (64), dévoilait sa peine à recruter des saisonniers. Nos équipes ont remarqué que ces entreprises qui peinent à recruter cherchent par tous les moyens des solutions. Certaines entreprises innovent pour attirer de nouveaux salariés mais leurs efforts restent souvent insuffisants pour palier complètement à leur problématique de recrutement.
Ces entreprises qui innovent pour recruter
Agromousquetaires, unités de production du Groupement Les Mousquetaires, a ainsi proposé, le 30 mars 2023, un « Job dating au ciné », à Rennes (35), lors de l’avant-première du film « Les trois mousquetaires ». Le groupe a également organisé dernièrement des laser-games, et des sessions d’entretien avec garde d’enfants pour faciliter la venue des femmes.
Chez Qualipac Aurillac (15), le remplacement des personnels approchant la fin de carrière est un enjeu majeur pour les prochaines années. La société mise sur la formation pour recruter de nouveaux profils. La société Alsace Bedding, fabricant de matelas « fait-main » implanté à Reichshoffen (67), peine également à recruter et met en cause l’absence de formation à ses métiers : fermeture de matelas, capitonnage… La société s’attache à former elle-même ses salariés, mais certaines tâches demandent des mois, voire des années de formation.
Face au manque de main d’œuvre en Maurienne (73), Arkema parie sur la méthode de recrutement par simulation. Grâce des tests d’habileté élaborés par Pôle Emploi et l’aide du personnel, le groupe recrute ainsi en CDI des non-chimistes, qui entrent dans un processus de formation par compagnonnage d’environ 6 mois. Implanté à Wasselonne (67), Stacco recherche actuellement une dizaine de personnes. Alors qu’elle vient de décrocher un contrat pour les Jeux olympiques de Paris 2024, la société a décidé de réduire sa part d’activité consacrée aux festivals et de privilégier certains contrats pour ne pas risquer de manquer de main d’œuvre.
Les cabinets RH à la rescousse
Dans ce contexte, les cabinets RH deviennent une alternative nécessaire pour faire face aux enjeux de recrutement des entreprises. Ils permettent notamment d’attirer les candidats et d’identifier des profils à potentiel pour être formés. Ils augmentent ainsi les chances de l’entreprise de réussir ses recrutements tout en gagnant en temps et en efficacité.
Mais plutôt que d’attendre que les entreprises en difficultés fassent appel à eux, de nombreux cabinets RH ont choisi d’être pro-actifs. L’idée est de suivre l’actualité et les projets des entreprises de leur secteur pour détecter des signaux faibles ou forts permettant de percevoir une opportunité de rentrer en contact au bon moment avec leur prospect. Cette démarche permet d’adopter une posture de « conseil », et non de « pompier », et d’accompagner dans la durée les entreprises dans leur stratégie RH.
Chez EXPLORE, nous mettons à disposition des cabinets de services RH des données ciblées et qualifiées sur leurs prospects et clients. Nous détectons leurs projets de recrutement mais également d’autres informations clés pouvant avoir des impacts sur leur politique social telles que les projets de restructuration, les projets de déménagement, de nouvelle implantation, les levées de fonds, etc. Ainsi grâce à notre surveillance quotidienne de multiples sources, notre collecte, tri et analyse de données, nous transmettons aux cabinets de services RH toutes les informations nécessaires pour proposer leur service au bon moment.
Au-delà de l’identification de prospects potentiels, nos data permettent également aux cabinets de recrutement de repérer des sociétés sur le point de libérer certains de leurs talents pouvant être ensuite replacés dans d’autres entreprises en quête de profils similaires. Nous détectons notamment les projets de plans sociaux des entreprises, les projets de délocalisation, les fusions-acquisitions… ces moments « moins heureux » de la vie des entreprises générant des mouvements ou départs au sein des salariés.
Si vous aussi vous souhaitez en savoir plus sur ces entreprises qui recrutent et qui ont besoin de vos services, contactez-nous !